Ulrike Bolenz (1958) a étudié les Beaux-Arts à l'Académie de Kassel. Après quelques années passées à Berlin, elle s'est installée à Bruxelles où elle vit depuis une vingtaine d'années. Ulrike Bolenz a été récompensée par plusieurs bourses et prix (Ville de Berlin, Bad-Munster…).Une œuvre d’Ulrike Bolenz est notamment entrée dans les collections permanentes du Musée d'Art Contemporain de Moscou en 2015.
Ulrike Bolenz réalise de nombreuses portraits et autoportraits dépersonnalisés. L’artiste ne veut pas (se) représenter mais plutôt évoquer un état et des expressions. Le corps est envisagé comme l'enveloppe visible de l'humanité. Utilisant le plexiglass, Ulrike Bolenz allie photographie, informatique et peinture dans un travail plastique conceptuel qui projette sa vision chaotique du monde et met en question le progrès scientifique (clonage…). Pour cette artiste, la femme tient un rôle spécifique dans notre société et son émancipation reste toujours une question d’actualité. Vitruvianischer Mensch, présenté, à Créagora fait écho à l’architecture contemporaine du lieu d’exposition (architectes : Atelier d’Architecture et Atelier 4D) et évoque une des œuvres les plus emblématiques de Léonard de Vinci L’Homme de Vitruve. Ce diagramme défendait l’idée que l’homme est le modèle géométrique idéal pour l’architecture. Léonard de Vinci lui-même s’inspirait du seul traité complet d'architecture connu de la littérature grecque et latine, De architectura, de l’architecte romain Vitruve. Celui-ci y écrivait : « Pour qu’un bâtiment soit beau, il doit posséder une symétrie et des proportions parfaites comme celles qu’on trouve dans la nature » http://www.ulrikebolenz.com/ |