Après une formation à l’école des Beaux-arts de Bordeaux, en France, Ludovic Mennesson part un an à l’université Concordia de Montréal. Il poursuivra ses études à l’ERG (Bruxelles).
« J’ai choisi d’explorer la sculpture dans son champ le plus élargi possible. C’est en observant la ville, en arpentant ses rues que des thèmes se dessinent. Passionné d’architecture, je construis des œuvres qui questionnent notre appréhension de l’espace urbain et ses limites. Je photographie la ville, j’en fais des croquis, j’en récupère des fragments pour mieux me l’approprier. Beaucoup de mes œuvres se composent d’éléments glanés portant en eux une histoire et un vécu dont je me fais le narrateur. (…) Face aux murs de l’architecture, l’art m’apparaît comme une sorte de résistance passive, une tentative de compréhension de l’espace qui nous entoure. Comme si pour mieux cerner nos cloisonnements quotidiens, il fallait construire de plus belle. » Ludovic Mennesson L’œuvre La Toile est une installation paysagère composée d’étendoirs à linge « parapluie ». Sur cette structure métallique dépliable est accrochée une multitude de pinces à linges colorées qui viennent ponctuer le paysage à la manière d’un tableau impressionniste. La Toile forme un tableau surréaliste et poétique, un objet incongru et coloré, associant la touche impressionniste au land art et à la sculpture ready-made. Une sorte d’hybridation entre espace habité et nature, entre activité privée et vie communautaire en mêlant l’espace public à l’espace privé du jardin, où l’on étend son linge à l’abri des regards curieux. https://precipite.wordpress.com/ |